vendredi 18 juin 2010

Du poisson-chat en huit volumes.

Ca date d'hier; je l'ai fait dans le but d'illustrer ce que m'avait dit Leon: que j'étais une copine à mi chemin entre le poisson et le hamster..

dimanche 16 mai 2010

Vers l'Admiralsbrücke, en huit minutes.

Il faut descendre à Schönleinstraße. A première vue, rien d'extraordinaire: des restos turcs et des magasins de vêtements bon marché, quelques cybercafés. Il faut longer l'avenue, quelques dizaines de mètres, pour arriver au niveau du square. Je n'aimais pas trop le traverser, à cause du sable-gravier qui s'incrustait sous mes semelles, c'était galère à enlever. Alors bon, admettons qu'on le contourne, le square. Ça nous fait emprunter la Boppstraße. Au niveau du numéro 6, il y a un compteur électrique. Et sur le compteur, j'ai laissé un pochoir rouge, c'est un hérisson. C'était le premier de la série, j'avais longtemps hésité, il y avait des gens dans la rue. Continuons. Continuons d'avancer dans la rue, vers la fin, elle fait un léger virage à droite, la suivre. La Boppstraße débouche sur la Dieffenbarstraße, c'est là où je voulais vous emmener. C'est mon endroit préféré de Berlin. Cette rue n'est pas trop longue. Il y a des cafés et des gens en terrasse. Pas ou peu de voitures, de la verdure où qu'on pose les yeux, des graffitis colorés. Si on avance un peu dans la rue, on trouvera le Schönes Café: les tables et chaises y sont dépareillées, c'est vraiment « joli ». D'où le nom, « Schönes Café », qui colle parfaitement. « Schön » c'est « joli » en allemand. Je vous conseille leur jus de rhubarbe. Continuons d'avancer. Il fait beau, chaud, peut être un peu trop. A l'extrémité de la rue, il y a une pizzéria. J'en ai oublié le nom, mais c'est aussi une expérience à faire: ce sont des canadiens qui font des pizzas à Berlin. Etrange. Et c'est vachement bon. Bon. Tournons maintenant à droite, sur la Grimmstraße. Marchons un peu; nous passons devant un café français, ça s'entend, et ça se voit au menu. Comment s'appellait-il? Quelque chose comme « la bohème » je crois. Continuons. Il y a ici un marchand de glaces, « Isabelle », et en face une épicerie où nous achetons deux Kozel dark. J'adore la bière noire. Je l'ai découverte ici; jamais entendu parlé en France. Nous apercevons maintenant un pont, l'Admiralsbrücke, c'est ici. Sur ce pont, des dizaines et des dizaines de personnes, disons au moins une centaine, sont assis; il y a des rires et de la musique. On s'assoit sur les pavés, sur le rebord du trottoir. C'est joli.


vendredi 14 mai 2010

Une histoire de fesses, en huit volumes.


... oui, bon, d'accord, c'est pas très fin, (pardon, pardon)... Je me dis quand même que parfois, le hasard est un type rigolo..

samedi 8 mai 2010

Des mouches, en huit volumes.

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J'ai: été à la piscine, mangé des tomates-mozzarella, regardé un documentaire sur arte+7. J'ai regretté que mon appartement soit mal situé, j'aurais bien voulu avoir le soleil. Et avec tout ça, j'n'ai pas vraiment travaillé. Et si j'allais me faire un café?

vendredi 7 mai 2010

L'après-midi.


Je suis restée à la bibliothèque pendant trois heures et demie.
Ecrire les chiffres en lettres, c'est comme faire un pied de nez aux mathématiques. Et ça fait très sérieux, ça me rappelle les belles correspondances presque calligraphiques, avec ces tracés cursives et ces boucles et ces queues qui n'en finissent pas de s'enrouler sur elles mêmes, des pleins et des déliés sur un papier vieilli...
Trois heures trente minutes à la bibliothèque, pour apprendre six pages recto-verso de droit civil, un recto de droit administratif, manger une brioche, se prendre la tête entre les mains, et boire du coca. Ca fait une moyenne de deux pages de cours et d'un tiers de brioche par heure. Parfois je me dis que je suis tellement lente, que je vis peut-être dans une dimension parallèle, ralentie.


La photo date d'un séjour éclair à Berlin, en début novembre. J'étais allée par curiosité, voir ce que c'était, les vingt ans de la chûte d'un mur. L'image date d'un matin gris. J'aimais bien le tableau abstrait de cet assemblage d'éléments on ne peut plus concrets.

lundi 3 mai 2010

Quand on s'amuse avec l'OuLiPo.

Un claquement boiteux sur les pavés glissants,
C'est Marie qui est saoule et essaye de penser,
Où elle pose ses pieds: elle a les yeux plissés.

Contrainte du mois: rime berrichonne: fonctionne sur trois vers : les deux premiers vers ne riment pas, mais la fin du troisième vers est composée à partir de la consonne de l’un et la voyelle (ou élément vocalique : ou, on, etc) de l’autre.

jeudi 29 avril 2010

On pourait dire que

J'ai toujours eu l'inhibition du blog par crainte de paraître egocentrique et peur d'une confrontation à la médiocrité personnelle, voir pire. Lâcheté.
J'ai toujours eu mille envies soudaines lorsqu'il fallait que je révise mes examens. Alors.
Ceci explique sans doute le dépassement de celà, reste à savoir si ça tiendra.