dimanche 16 mai 2010

Vers l'Admiralsbrücke, en huit minutes.

Il faut descendre à Schönleinstraße. A première vue, rien d'extraordinaire: des restos turcs et des magasins de vêtements bon marché, quelques cybercafés. Il faut longer l'avenue, quelques dizaines de mètres, pour arriver au niveau du square. Je n'aimais pas trop le traverser, à cause du sable-gravier qui s'incrustait sous mes semelles, c'était galère à enlever. Alors bon, admettons qu'on le contourne, le square. Ça nous fait emprunter la Boppstraße. Au niveau du numéro 6, il y a un compteur électrique. Et sur le compteur, j'ai laissé un pochoir rouge, c'est un hérisson. C'était le premier de la série, j'avais longtemps hésité, il y avait des gens dans la rue. Continuons. Continuons d'avancer dans la rue, vers la fin, elle fait un léger virage à droite, la suivre. La Boppstraße débouche sur la Dieffenbarstraße, c'est là où je voulais vous emmener. C'est mon endroit préféré de Berlin. Cette rue n'est pas trop longue. Il y a des cafés et des gens en terrasse. Pas ou peu de voitures, de la verdure où qu'on pose les yeux, des graffitis colorés. Si on avance un peu dans la rue, on trouvera le Schönes Café: les tables et chaises y sont dépareillées, c'est vraiment « joli ». D'où le nom, « Schönes Café », qui colle parfaitement. « Schön » c'est « joli » en allemand. Je vous conseille leur jus de rhubarbe. Continuons d'avancer. Il fait beau, chaud, peut être un peu trop. A l'extrémité de la rue, il y a une pizzéria. J'en ai oublié le nom, mais c'est aussi une expérience à faire: ce sont des canadiens qui font des pizzas à Berlin. Etrange. Et c'est vachement bon. Bon. Tournons maintenant à droite, sur la Grimmstraße. Marchons un peu; nous passons devant un café français, ça s'entend, et ça se voit au menu. Comment s'appellait-il? Quelque chose comme « la bohème » je crois. Continuons. Il y a ici un marchand de glaces, « Isabelle », et en face une épicerie où nous achetons deux Kozel dark. J'adore la bière noire. Je l'ai découverte ici; jamais entendu parlé en France. Nous apercevons maintenant un pont, l'Admiralsbrücke, c'est ici. Sur ce pont, des dizaines et des dizaines de personnes, disons au moins une centaine, sont assis; il y a des rires et de la musique. On s'assoit sur les pavés, sur le rebord du trottoir. C'est joli.


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